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Sarcophages en marbre blanc du Languedoc-Roussillon : une enquête en cours

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Année 2000 33 pp. 286-287
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SARCOPHAGES EN MARBRE BLANC DU LANGUEDOC-ROUSSILLON :

UNE ENQUÊTE EN COURS

Jean-Claude RICHARD*

Après l'étude et la publication du matériau provenant de Saint-Martin-de-Londres1 et utilisé pour le cloître de Saint-Guilhem-le-Désert notre intérêt s'est déplacé sur deux reliefs en marbre gallo-romains du portail de l'abbatiale de Saint-Guilhem-le-Désert2, puis sur l'ensemble des sarcophages en marbre des écoles d'Arles du IVe siècle3 et d'Aquitaine du Ve siècle , actuellement disponibles dans le département de l'Hérault et ses abords immédiats^ et dont

* CNRS - Centre Camille Jullian.

(1) II s'agit d'une contribution collective sur l'étude des matériaux du cloître qui prouve la provenance de la carrière de Saint-Martin-de-Londres : « Les cloîtres de l'abbaye de Gellone (Saint-Guilhem-le-Désert, Hérault) », Études sur l'Hérault \0, 1994, p. 19-52.

(2) D. Terrer, J.-Cl. Richard, Deux sculptures romaines sur la façade de l'abbatiale de Gellone (Saint-Guilhem-le-Désert), MEFRA, 110, 1998, 2, p. 1023-1040.

(3) I. Maillard-Rilliet, Le roman du sarcophage dit de « Saint-Guilhem- Guillaume d'Orange » à Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault), RAN 29, 1996, p. 183-230.

(4) M. Durliat, H. Prades et J.-Cl. Richard, Une construction de l'époque de Saint-Benoît d'Aniane à Argelliers (Hérault), RAN\, 1968, p. 233-249.

(5) D. Christern-Briesenick, Das Fragment eines sudwestgallischen Sarkophages, vielleicht aus Saint-Guilhem-le-Désert, im Metropolitan Museum of Art in New York, RAN 29, 1996, p. 173-181.

le corpus a été établi par Madame Christern-Briesenick6 et E. James7.

Ce dernier a réparti les sarcophages de l'école d'Aquitaine/du Sud-Ouest en quatre groupes : I - à décoration figurée (47 exemplaires), II - à décoration végétale ou à strigiles (152 exemplaires), III - à décoration mixte (13 exemplaires) et IV — partiellement décorés (8 exemplaires), soit un total de 180 documents dont 50 ont été mis au jour en Septimanie8. Ces objets sont datés, selon les auteurs, de la seconde moitié du Ve siècle et du début du VIe siècle ap. J.-C, des Ve-VIe siècles, ou des VF-VIF siècles. La première de ces datations semble aujourd'hui la plus commune.

L'origine des marbres est à préciser. On les a, la plupart du temps, attribués à Saint-Béat, mais on a mis en lumière

(6) Publication à paraître en 2001.

(7) E. James, The Merovingian archaeology of South-West Gaul, Oxford, 1977.

(8) La distribution est la suivante: 18 exemplaires en Hérault, 7 dans les Pyrénées-Orientales, 33 exemplaires dans l'Aude, 2 dans le Gard.

R.A.N. 33, 2000, p. 286-287.

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